Mais je voudrais aussi évoquer, cela n'étonnera personne, les coupes budgétaires que vous opérez avec ce PLFR, notamment les coupes dramatiques en matière de logement et d'emploi. Ces coupes font que des personnes employées hier en contrat aidé sont devenues aujourd'hui des chômeurs inscrits à Pôle emploi.
Ces coupes concernent aussi les collectivités locales. En juillet dernier, un décret d'avance avait déjà réduit de 267 millions d'euros les crédits d'investissement des collectivités. Une nouvelle coupe de 48 millions est opérée aujourd'hui, et la justification avancée pour reprendre ces crédits est proprement scandaleuse : l'État invoque la non-consommation de crédits, ce qui est totalement faux. Je connais même des maires à qui le préfet répond qu'il ne peut honorer les demandes de versement d'acompte car il n'y a plus de crédits de paiement !