Tel qu'il est rédigé, l'article 2 fait peser sur les vinificateurs une obligation de transparence à l'endroit des distributeurs s'agissant des coûts d'acquisition de la matière première agricole. Vous le savez, cela induira une pression à la baisse sur le prix au détail des vins sous AOC – appellation d'origine contrôlée –, lequel ne couvrira plus – c'est inéluctable – que les seuls coûts de production agronomique. C'est inacceptable pour la filière viticole !
J'ajoute que l'objectif de cette filière est de valoriser une dimension immatérielle de ses productions, ce qui n'est pas compatible avec la transparence sur les coûts d'acquisition des matières premières agricoles qu'elle utilise, qu'il s'agisse des raisins, des moûts ou des vins.