Afin de rééquilibrer la balance en faveur des agriculteurs, ils visent à inscrire dans chaque contrat de trois ou cinq ans une clause permettant au producteur d'être mieux rémunéré lors du renouvellement du contrat si son produit dépasse les objectifs de vente prévus par l'entreprise qui édite le contrat. L'entreprise récompenserait alors la qualité du travail de l'agriculteur en augmentant le prix d'achat de ses produits. Cette augmentation serait indexée sur le nombre d'unités vendues, soit par rapport au précédent produit, soit par rapport aux résultats d'une étude réalisée par l'entreprise commerçante sur les objectifs de vente dudit produit. Ainsi pourrait être assuré un certain équilibre entre le chiffre d'affaires de l'entreprise commerçante et la rémunération des agriculteurs, ce qui permettrait d'augmenter la qualité des produits sans pour autant faire chuter le pouvoir d'achat.