Le code du commerce prévoit une obligation de renégociation entre les parties. Il s'agit d'une obligation de moyens qui impose aux parties de discuter, et non pas d'une obligation de résultat ; rien ne garantit que le prix sera réévalué à l'issue des négociations.
L'amendement vise, par conséquent, à transformer la clause de renégociation en obligation de révision, puis à étendre celle-ci à l'ensemble des intrants, c'est-à-dire à tous les éléments démontrables et factuels qui entrent en compte dans la composition du prix – comme le transport, la logistique ou l'emballage – et qui ne devraient pas faire l'objet d'une négociation. Cela permettrait d'éviter les effets de report de prix sur ces intrants, qui ne sont pas des matières premières agricoles.