Il tend lui aussi à mettre un terme aux dérives en matière d'utilisation des termes « responsable » et « éthique ».
Le rapport de la commission d'enquête sur l'alimentation industrielle, dont j'étais la rapporteure, abordait déjà le problème des allégations nutritionnelles. Tout d'abord, il faut savoir qu'elles ne sont pas autorisées : elles l'auraient été si la Commission européenne avait instauré les profils nutritionnels, mais elle ne l'a pas fait. Il est donc normalement interdit d'utiliser des allégations sur les produits. Cela est fait malgré tout, mais en l'absence de profils nutritionnels définis, il ne devrait pas y avoir de mention indiquant que le produit contient moins de ceci ou qu'il est enrichi en cela.
De la même manière, il faudrait absolument définir des critères qui permettent de vérifier le caractère éthique ou responsable du produit vanté sur l'étiquette.