Il vise à créer un coefficient multiplicateur qui encadre le rapport entre le prix de vente au consommateur et le prix d'achat au producteur pour limiter les marges des intermédiaires, et ainsi permettre un meilleur partage de la valeur ajoutée.
Par exemple, le surcoût du bio provient en réalité de « surmarges » réalisées par les grandes surfaces. En effet, ces marges sont en moyenne deux fois plus élevées en bio qu'en conventionnel. Selon une étude menée en 2017 par l'UFC-Que Choisir, cet écart de marge est plus spectaculaire encore pour les deux produits frais les plus consommés : + 145 % pour la tomate et + 163 % pour la pomme.
Si nous voulons favoriser la consommation de produits bio – et il me semble que développer l'agriculture biologique est bien l'objet de toute votre politique, monsieur le ministre –, nous devons donc en maîtriser le coût pour les consommateurs.