Dans le même esprit que l'amendement précédent, ils proposent d'afficher le partage de la valeur tout au long de la chaîne agroalimentaire. J'entends ce que vous dites, monsieur le rapporteur, sur l'attente des consommateurs. J'ai dialogué avec certains syndicats de la filière agroalimentaire. André Chassaigne l'a indiqué : un léger progrès a été enregistré dans une convention collective, permettant de franchir une étape. Mais il n'a pas été possible de mettre en œuvre tout ce qui avait été annoncé en faveur des employés que l'on a appelés les « premiers de cordée », ceux qui étaient au fond des tranchées pendant la crise sanitaire. Nous savons pourtant que l'agroalimentaire, l'une des premières industries françaises, est l'un des secteurs où les salaires sont les plus bas et les conditions de travail les plus difficiles. Lorsqu'un produit arrive sur un étalage, il ne provient pas directement de la ferme en passant par de mauvais intermédiaires. Plusieurs acteurs ont travaillé dessus et ils méritent tous un juste salaire.
Quant aux amendements à suivre n° 468 et 304, il s'agit de variantes au sujet desquels je ne m'exprimerai pas plus longuement. J'ai déjà eu l'occasion de m'exprimer sur le sujet.