Vos arguments me semblent fondés, monsieur le ministre. Le sujet avait été évoqué lors de la discussion du projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et le renforcement de la résilience face à ses effets, qui donne l'occasion de parler de tout et parfois de rien. Votre collègue du Gouvernement, Mme Pompili, avait affirmé qu'il était impossible d'établir l'origine française d'un produit à 100 %. Or, le lendemain, sur une page entière d'un quotidien du soir que j'avais transmise à mon ami André Chassaigne, une chaîne de distribution proclamait : « 97 % d'origine France ».
Je comprends que l'origine ne puisse pas être établie au plan étatique avec certitude pour l'ensemble des éléments qui entrent dans la composition d'un produit, mais les allégations floues ou mensongères sur la mention « fait en France » de la part d'acteurs privés doivent être absolument contrôlées et sanctionnées pour sauvegarder une logique de confiance.