Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué !
Plusieurs pistes sont évoquées comme autant de solutions susceptibles d'enrayer cette tendance inquiétante pour notre jeunesse. La première ne devrait-elle pas être de stimuler l'intérêt des jeunes pour la politique en développant une image positive du vote ? Des études démontrent qu'une image positive favorise concrètement le vote des jeunes. C'est une réalité : les premières expériences électorales créent des habitudes qui contribuent au maintien de la participation électorale tout au long de la vie.
Les jeunes n'ont pas moins de sens civique qu'autrefois ; ils ont simplement besoin de comprendre à quoi sert de voter et de trouver un sens à leur vote. Ils connaissent de moins en moins l'architecture de notre territoire, des départements et des régions, et moins encore l'architecture institutionnelle locale dans laquelle ils évoluent et dont ils ne savent pas à quoi elle sert.
Monsieur le ministre, entendez-vous familiariser davantage, au sein de l'école, les jeunes à la vie politique et favoriser ainsi le vote de la jeunesse ?