Il y a deux ans, nous avons par ailleurs pris une mesure importante en créant les éco-délégués, qui sont aujourd'hui 250 000 en France. En principe, chaque classe de collège ou de lycée doit désigner des délégués responsables des enjeux environnementaux de l'établissement et de son milieu. Il s'agit évidemment d'une excellente initiation à la citoyenneté et aux enjeux du développement durable. Ainsi, dans le prolongement du projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets, présenté par Barbara Pompili, nous avons décidé d'inscrire les sujets environnementaux et l'éducation au développement durable parmi ceux qui sont examinés par les structures de concertation de chaque établissement.
Nous avons donc réellement la volonté de déployer l'engagement des élèves. Ce n'était pas un point fort du système français et d'autres pays ont su, mieux que nous, stimuler le désir de la jeunesse de s'engager dans le sens de l'intérêt général. Nous réfléchissons à de nouvelles pistes dans ce domaine, dans la continuité du service national universel, afin d'encourager l'engagement des élèves dès le collège. Je veux d'ailleurs saluer l'initiative du Parlement des enfants, qui s'est réuni il y a deux semaines et qui illustre parfaitement le type d'opérations que nous entendons favoriser.