Permettez-moi d'abord de rappeler que les Français ont tenu et que leurs efforts ont porté leurs fruits : hier, moins de 1 % des tests PCR étaient positifs et moins de 9 000 personnes étaient hospitalisées pour le covid-19.
Néanmoins, selon un schéma habituel, les virus évoluent, mutent, ce qui nous oblige à nous adapter car la situation du jour ne sera pas forcément celle du lendemain. La progression rapide du variant dit Delta, devenu majoritaire dans quelques pays comme la Grande-Bretagne, doit nous rendre vigilants. Ce variant paraît très contagieux. Nous devons donc anticiper, détecter et endiguer son apparition le plus rapidement possible.
Nous redoublons de vigilance dans le département des Landes où l'alerte est renforcée en raison de la présence du variant Delta, notamment dans l'EHPAD de Pontonx-sur-l'Adour, un lieu particulièrement sensible. Le Premier ministre et le ministre des solidarités et de la santé se sont rendus sur place pour annoncer des moyens de lutte. Il nous faut réagir sans attendre, ce que nous faisons en mobilisant tous les outils à notre disposition.
Le taux d'incidence a déjà baissé de 10 %. C'est le fruit d'une stratégie : tester alerter, protéger et vacciner au maximum. À cet égard, nous avons doublé les doses qui arrivent dans votre département ; la Croix-Rouge et la protection civile interviennent désormais dans dix-huit communes au lieu de neuf précédemment.
À l'approche de l'été, nous intensifions cette stratégie. Pour sortir durablement de cette crise et faire face au variant Delta, il faut poursuivre et amplifier la campagne de vaccination comme nous le faisons. Répétons-le : tous nos vaccins sont très efficaces contre ce nouveau variant dès lors que la couverture est complète. Nous devons donc maintenir ce rythme durant tout l'été. Je salue tous les professionnels de santé qui sont mobilisés à cet effet. Vous le constatez, monsieur le député, nous sommes très mobilisés face à cette situation.