Cet amendement est identique aux deux précédents. Il s'agit de proscrire le port du burkini dans les piscines et les lieux de baignade artificielle à usage collectif.
Il faut le dire et le redire : le burkini est un vêtement qui fait du prosélytisme religieux, qui affiche une appartenance communautaire ; c'est un instrument de propagande. Et, pour nous, cela ne fait pas l'ombre d'un doute : c'est aussi un signal de soumission de la femme. Dérober, comme l'a très bien dit Mme Genevard, le corps de la femme aux regards d'autrui, des hommes, c'est s'inscrire dans une logique de discrimination et d'inégalité entre hommes et femmes, dans une logique de soumission de la femme à la loi religieuse.
Nous voulons donc rétablir la disposition courageusement adoptée par nos collègues sénateurs. Le burkini, c'est le symbole de l'asservissement des femmes à la loi religieuse : nous ne pouvons pas tolérer cela dans notre république !