Déposé à l'initiative de mon collègue Xavier Breton, il vise à compléter le deuxième alinéa de l'article 1er ter afin de distinguer, dans le fait religieux, ce qui concerne la sphère personnelle et ce qui témoigne d'une volonté de faire sécession avec les valeurs de la République. Lors de son discours de Mulhouse du 18 février 2020, le Président de la République a clairement nommé le problème : il ne s'agit pas du fait religieux, mais du séparatisme. Le projet de loi tend à amalgamer des religions qui ne posent absolument aucun problème dans notre pays, parce qu'elles sont parfaitement intégrées et compatibles avec les principes républicains, et une religion en particulier, dévoyée par certains à des fins politiques, avec la volonté de bâtir un régime à part, contre la République.