Monsieur Aubert, je suis désolée de vous dire que vous avez une vision consumériste de la démocratie. Vous confondez tout : les assesseurs, les électeurs, les candidats, les élus, les parlementaires, les présidents de bureaux de vote. C'est pour cela que je rappelais l'état du droit. Ce n'était pas pour prétendre qu'il ne faudrait pas y toucher – si c'était le cas, pourquoi resterions-nous dans l'hémicycle si tard tous les soirs ? J'évoquais le droit en vigueur pour rappeler la réalité et dire les obligations qui incombent aujourd'hui aux uns et aux autres. Il s'agit en quelque sorte de préalables pour entrer dans le débat, parce que, tel qu'il est posé, il semble que l'on confonde tout.
Vous parliez de collaborateurs du service public, mais l'élection n'est pas un service public ; c'est une action citoyenne, c'est l'exercice de la démocratie.