…mais je n'ai pas compris pourquoi il fallait attendre sur un sujet aussi sensible.
La commission spéciale avait pointé avec inquiétude le caractère trop général des dispositions. Pour l'illustrer avaient été citées les réunions pour les femmes enceintes ou les personnes atteintes de maladies ou de handicap qui risquaient d'entrer dans le champ d'application. Je rappelle que de telles réunions sont ouvertes aux accompagnateurs des personnes concernées. Je n'en ai jamais fait partie, mais il me semble que dans les réunions des Alcooliques anonymes, les personnes qui accompagnent, pour la première fois notamment, sont admises.
J'entends l'argument de Mme la ministre déléguée selon lesquels les amendements seraient satisfaits. Néanmoins, leur adoption permettrait d'empêcher la multiplication des réunions dans lesquelles la mixité est proscrite et qui encouragent le séparatisme, en particulier dans les universités. Je regrette que les universités soient un angle mort du texte : jamais nous n'en avons parlé ; jamais la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation n'est venue dans l'hémicycle.