Nous avons déjà largement débattu en commission – monsieur le rapporteur général a raison – de la solution qui a été retenue pour les seuls monuments historiques : le montant des travaux opérés en 2018 sera reporté à hauteur de 50 % en 2018 et de 50 % en 2019. Nous en sommes restés là. Or je pense que, pour inciter les propriétaires de monuments historiques à réaliser des travaux pendant cette fameuse année blanche, il faudrait aller plus loin et étendre la logique à l'ensemble des revenus fonciers.
Ma crainte, et celle des Républicains, c'est qu'on assiste, en 2018, à une vraie chute d'activité dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, ce que vous ne souhaitez pas, et ce que personne ne souhaite. Vous connaissez le vieil adage : « Quand le bâtiment va, tout va » – c'est une réalité que nous avons constatée sur nos territoires. Il y a là un vrai risque, que ce sous-amendement a pour objet de pallier.