Mais vous rencontrez des résistances, car vous touchez à une liberté fondamentale. Ces résistances proviennent de familles qui exercent leur liberté de choix en recourant à l'instruction en famille, mais elles vont aussi au-delà. Votre vision consiste à placer l'État au-dessus du choix des familles. Or votre mesure aboutira à la distinction entre deux catégories de familles : celles qui n'auront pas à lever le doigt pour choisir leur mode d'éducation, car elles enverront leurs enfants à l'école, et celles qui devront demander à l'État l'autorisation d'instruire leurs enfants à la maison. La question de la constitutionnalité de cette mesure est posée. Il reste qu'elle entraînera une inégalité choquante.
Monsieur le ministre, pourquoi vous entêtez-vous, sinon par idéologie ?