Ce n'est pas que nous ferons de cette question une priorité : c'est que nous avons fait de la préservation des droits de nos pêcheurs une condition centrale du bon aboutissement de la négociation sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Vous l'avez dit, l'accord signé fin 2020 et très clair : il prévoit l'octroi de licences, non seulement pour permettre à nos pêcheurs de pêcher dans la zone économique exclusive britannique, mais aussi pour permettre à ceux d'entre eux qui ont exercé par le passé cette activité de pêcher dans la zone des 6-12 milles et dans celle de Jersey et Guernesey.
Or nous constatons aujourd'hui de la façon la plus claire que la Grande-Bretagne ne respecte pas la signature qu'elle a elle-même donnée.