Monsieur Lambert, vous développez l'idée de ce que l'on pourrait appeler un ISF climatique ou écologique – également soutenue, je crois, par Éric Piolle au moment de la primaire du parti écologiste. En réalité, il ne s'agirait pas exactement d'un impôt sur la fortune, mais d'une taxe sur les transactions financières, assise sur des produits considérés comme nocifs pour l'environnement. Vous conviendrez qu'il reste un peu de travail pour en fixer le périmètre et faire en sorte que cet outil puisse être efficace, lisible, compris par tous.
Vous nous dites que le prochain PLF sera le dernier de ce quinquennat ; c'est effectivement le dernier de ce que nous espérons être notre premier quinquennat, car nous souhaitons poursuivre l'œuvre qui est la nôtre, en matière budgétaire comme en matière environnementale.