Il n'y a pas de secret : tant que la vaccination ne sera pas plus importante, la Guyane s'exposera à des risques de récidive. Comme partout ailleurs sur le territoire de la République, le vaccin y est disponible depuis près d'un an.
Nous aidons évidemment la Guyane comme nous avons aidé les autres territoires ultramarins : quatre-vingt-seize soignants de métropole sont actuellement présents sur site afin d'augmenter les capacités de réanimation. Chaque fois que des besoins seront exprimés pour la Guyane, nous y enverrons des renforts sanitaires. Au total, plus de 2 500 soignants sont déjà partis de la métropole vers différents territoires ultramarins depuis le milieu du mois d'août. C'était une première dans l'histoire de notre pays. Le mouvement ne s'arrêtera pas tant que la situation sanitaire l'exigera. De la même manière, nous poursuivrons les évacuations sanitaires – certaines ont déjà eu lieu à destination des Antilles françaises – pour venir en aide.
En Guyane comme ailleurs, l'obligation vaccinale doit s'appliquer à toutes les personnes concernées. Comme en Martinique et en Guadeloupe en leur temps, il faut le faire avec le discernement nécessaire, compte tenu de la forte pression sanitaire : on ne saurait décemment se priver de soignants. Rappelons toutefois que la médecine la plus qualitative n'est pas celle-là mais celle qui consiste à protéger les personnes qui viennent à l'hôpital pour d'autres raisons et qui risquent d'y tomber malade si les soignants ne se font pas vacciner. Je lance donc un nouvel appel à la responsabilité. Tant qu'il n'y a pas une vaccination massive comme celle que nous connaissons en métropole, les risques de cinquième ou sixième vagues sont réels.