De toute manière, monsieur le président, le débat va se poursuivre au sujet de l'identité de genre, puisque M. Breton et Mme Lorho viennent d'en nier l'existence. Or celle-ci est un fait : il y a autant d'identités de genre que d'êtres humains sur cette planète, autant que d'origines ou d'orientations sexuelles. Ce critère de discrimination est donc tout aussi valable, si je puis dire, que les autres, comme le prouve sa présence dans le code pénal.
Par ailleurs, madame Lorho, vous évoquiez le risque d'opérations irréversibles pratiquées sur des mineurs : la législation française les interdit et n'autorise, avant la majorité, que des traitements hormonaux destinés à freiner la puberté afin de faciliter ces opérations par la suite. Arrêtons donc de dire n'importe quoi et finissons-en une bonne fois pour toutes avec la remise en cause de l'identité de genre, qui a toute sa place au sein de cette proposition de loi.