Intervention de Lamia El Aaraje

Séance en hémicycle du mardi 5 octobre 2021 à 21h30
Interdiction des pratiques visant à modifier l'orientation sexuelle ou l'identité de genre d'une personne — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLamia El Aaraje :

Je rappelle que nous disposons déjà d'un dispositif législatif étoffé, notamment à travers la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, qui pose le principe du consentement éclairé du patient, y compris celui du mineur, en fonction de son âge et de sa capacité à comprendre et à prendre des décisions relatives à son propre corps et à son devenir. On ne parle pas ici de mastectomies : le plus souvent, le processus de transition implique plutôt un traitement hormonal totalement réversible, rappelons-le. Par ailleurs, les cas dans lesquels une personne changerait d'avis sur son identité en cours de transition sont très rares.

Il faut vous montrer très précise sur ce point, madame la ministre déléguée, car je serais assez choquée que nous nous concentrions sur l'hypothèse que notre collègue évoquait à l'instant : je ne connais pas précisément les statistiques en la matière, mais je crois que les transitions par mastectomie sont à peu près inexistantes et passent souvent par un processus hormonal réversible. Je me permets en outre de répéter que la loi de 2002 est déjà très explicite s'agissant du recueil du consentement éclairé du patient, même mineur.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.