Indiquez-moi, monsieur le président, quand j'arrive à la fin de mes deux minutes et je m'arrêterai.
Madame la rapporteure, vous n'expliquez pas, toutefois, pourquoi d'autres lieux de culture, comme les librairies, ou des commerces ne sont pas soumis au passe.
Notre amendement n'est pas un cavalier puisqu'il a été jugé recevable. On célèbre ici l'ouverture des bibliothèques en matière de lien social et culturel, dans une période où ces liens sont d'autant plus importants. C'est ce que défendent les agents, qui restent mobilisés sur ces questions et ne sont pas dans une logique antivaccin ou antipasse sanitaire en soi mais indiquent que cette obligation remet en cause leur travail.
Le passe a également des effets sur l'organisation des services, il a un coût horaire sans que le bénéfice escompté soit à la hauteur de son coût en matière de baisse de la fréquentation. Une exception aurait donc du sens – il y en a déjà d'autres. Elle permettrait de lutter contre un élément présent dans la crise sanitaire, à savoir la diffusion de fausses informations. Les bibliothèques sont des lieux de culture et de savoir qui doivent permettre une éducation populaire sur les enjeux de santé, pour les publics les plus éloignés.
D'un point de vue tant sanitaire que culturel, c'est une erreur de maintenir ces passes sanitaires dans ces lieux.