On peut prendre en compte leur avis ou ne pas le prendre en compte, mais on ne peut pas dire à leur place ce qui est bon pour eux.
Or les associations concernées proposent à l'unanimité – à l'unanimité, madame la secrétaire d'État ! – de déconjugaliser l'AAH, non pour des raisons comptables ou bassement matérielles mais parce que seule une telle mesure peut permettre aux intéressés d'accéder à l'autonomie, qui est la dignité de la personne humaine au sein de la société.