Il a pour objet une demande de rapport, puisque c'est la seule façon dont nous pouvons, dans le cadre de ce débat, appeler l'attention de tout le monde sur un enjeu essentiel : celui de la prestation de compensation du handicap destinée aux enfants. Ce sujet est un angle mort des politiques publiques. Je le redis, madame la secrétaire d'État : il ne suffit pas de reconnaître de façon grandiloquente les difficultés que nous connaissons en matière d'accompagnement, car cela fait près de dix ans que nous identifions le problème sans chercher à le résoudre.
Lorsque l'on bénéficie de l'AEEH, l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé, on a la possibilité – c'est à nouveau un droit d'option – de choisir entre le complément à l'AEEH ou la PCH. L'articulation entre les deux pose des difficultés. Nous en revenons à ce qui a été au cœur des débats ce matin – et je regrette que certains n'aient pas voulu l'entendre : les critères d'éligibilité à la prestation de compensation du handicap. Ils ont été définis en se référant à la vie d'un adulte, à partir de considérations telles que les déplacements au sein du logement ou pour se rendre au travail, mais ne sont pas adaptés à celle des enfants. Tout cela doit être revu ; à défaut de pouvoir le faire maintenant, nous voulions vous alerter sur ce sujet.