Il n'existe pas d'autre solution. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est RTE, qui doit me présenter le 25 octobre six scénarios – coût, avantages, inconvénients – allant de la prédominance du nucléaire à son abandon, et d'une forte présence du renouvelable à… une forte présence du renouvelable. En effet, tous ces scénarios, même en prévoyant des investissements massifs dans le nucléaire, tablent sur 50 % d'électricité issue des énergies renouvelables, et ce en accord avec la filière nucléaire, qui, en 2050, ne pourra en aucun cas assurer plus de la moitié de la production. Si nous voulons que l'autre moitié voie le jour, si nous voulons que nous-mêmes et nos enfants disposions du nécessaire, il nous faut donc impérativement développer toutes les énergies renouvelables.
Nous tentons d'être pragmatiques, de sortir des postures, des oppositions qui ne sont pas constructives. Essayons de travailler enfin tous ensemble ! Les annonces que nous avons faites mardi ont d'ailleurs reçu un accueil favorable. L'association Amorce est partante pour travailler à partir de ce point ; des associations de protection de l'environnement, comme WWF, le Fonds mondial pour la nature, également. Je le répète, c'est ainsi qu'il faut procéder.