Une analyse intitulée « Coûts et rentabilité des énergies renouvelables en France métropolitaine », produite en 2014 par la CRE, indiquait une baisse significative des coûts d'investissement et d'exploitation dans la filière photovoltaïque depuis 2010, due principalement à la diminution du prix des modules, qui représente à lui seul près de la moitié des dépenses d'investissement. Elle concluait que la filière photovoltaïque a conduit à une baisse notable des coûts de production qui s'explique par un effet d'échelle – les parcs les plus puissants étant généralement moins chers – et par un effet d'apprentissage.
Si ni l'éolien ni le photovoltaïque ne sont à même d'assurer la souveraineté énergétique française, il importe, lorsque le choix se porte sur l'une ou sur l'autre de ces technologies, de les mettre en concurrence ouverte et équitable, afin de permettre une meilleure allocation des ressources, l'éolien n'étant pas forcément toujours préférable au solaire. Tel est l'objet de cet amendement.