Cet amendement vise à soumettre le développement de l'éolien au respect de l'environnement, notamment des sols, des fonds marins, des paysages et de la biodiversité.
Cette déclaration de principes a le mérite de rappeler que, si les éoliennes ont la réputation d'être non polluantes, elles ont pourtant des effets négatifs sur l'environnement.
Leur construction consomme des terres rares, dont l'extraction est généralement outrancièrement dévastatrice pour la nature et pour les ouvriers qui s'y consacrent.
Lorsqu'elles fonctionnent, leurs pales peuvent couper la route des oiseaux migrateurs et perturber le vol des chauves-souris – c'est le cas, chez nous, dans les Hauts-de-France.
Visuellement, elles bouleversent les écosystèmes humains et peuvent avoir un effet très dissuasif pour les touristes ou pour l'installation de résidents permanents.
Leur démantèlement intervient à échéance courte – de vingt à vingt-cinq ans – et produit des déchets coûteux et difficiles à traiter ou à recycler.
L'éolienne n'est évidemment pas l'énergie la plus polluante, mais il ne faut pas non plus tomber dans le travers de croire, par principe et par idéologie, qu'elle est absolument sans conséquences pour l'environnement.
J'en profite pour rappeler que, dans l'Oise comme dans le sud de la Somme, les maisons perdent de 30 à 40 % de leur valeur : et nous parlons de gens qui ont mis toute leur vie à payer leur maison, dans une région bien pauvre.