Il vise à rétablir la version initiale de l'article 1er , car elle permettait aux étudiants de se restaurer en quelque lieu que ce soit, notamment dans les zones blanches. Or il en existe à Béziers. C'est pourquoi j'ai proposé de rétablir la version initiale.
À Béziers, si nous disposons d'un restaurant universitaire, géré par un prestataire privé, nous n'avons pas de CROUS. Depuis la crise sanitaire, la communauté d'agglomération Béziers Méditerranée prend en charge la différence entre le prix réel du repas, qui est normalement facturé par le prestataire privé, et le ticket restaurant à 1 euro que nous proposons aux étudiants en difficulté. Évidemment, ce dispositif représente un coût important pour la communauté d'agglomération qui est cependant ravie de pouvoir intervenir – ce qui n'est pas toujours le cas.
Il est inutile de vous dire que nous savons ce que sont les zones blanches. Nous sommes très contents car, à partir de septembre 2023, le CROUS s'installera à Béziers – ce n'est pas pour tout de suite, mais nous patienterons. L'installation du CROUS à Béziers s'accompagnera d'une série d'opérations positives : la capacité d'accueil de l'université passera de 800 à 1 200 puis 1 400 étudiants avec, à la clé, de nouvelles formations, de nouvelles salles de cours et une bibliothèque agrandie. Tout cela va dans le bon sens mais il n'empêche qu'en attendant, il revient à la communauté d'agglomération de prendre en charge les coûts. Le système du ticket restaurant à 1 euro pour les étudiants me semblait une bonne solution pour compenser l'existence de zones blanches.