Ces efforts collectifs nous ont permis de répondre à l'urgence et de créer une filière française de masques sanitaires, grâce à quoi nous avons pu être équipés au moment du déconfinement.
Il nous reste aujourd'hui à pérenniser cette filière et, pour cela, la mobilisation de tous est déterminante. Il est évident qu'après le pic de consommation des masques, les besoins sont en train de diminuer – je ne crois pas que les Français aspirent à porter le masque toute leur existence, ce qui est assez légitime. J'ai alerté les acteurs sur cette évolution dès le mois de mai 2020, sur les risques de surproduction qu'il fallait anticiper et sur la nécessité d'adapter leur activité à leur niveau de commandes et de contrats.