en écrivant aux préfets et au Gouvernement, en interpellant, avec ses collègues, les pouvoirs publics.
Trente-six postes supplémentaires avaient été promis par le ministre de l'intérieur pour la police de l'agglomération rouennaise. Or rien n'a encore été fait. Nous ne le répéterons jamais assez : c'est la présence de policiers et de gendarmes sur le terrain qui permettra de stopper les trafics de drogue qui pourrissent la vie des habitants.
Quelles leçons le Gouvernement va-t-il tirer de cette affaire pour garantir enfin la protection du secret de l'instruction, pour mieux assurer l'exercice des droits de la défense et le respect de la présomption d'innocence et surtout pour mieux écouter et prendre en considération les alertes des élus locaux qui constatent la grande délinquance sans bénéficier des moyens nécessaires pour y faire face ?