Premièrement, les allocations familiales concernent toutes les familles ; elles sont universelles et leur montant est identique quel que soit l'enfant, à partir du deuxième enfant. Deuxièmement, le quotient familial permet d'imposer un foyer en fonction de ses revenus mais aussi de ses charges, appréciées à partir du nombre de ses membres, en particulier mineurs. Les deux premiers enfants comptent pour une demi-part ; le troisième et les suivants pour une part complète.
Or, à la suite des socialistes, la majorité actuelle a écorné ces fondamentaux, en particulier en limitant l'impact du quotient familial. D'ailleurs, monsieur le rapporteur général, votre parcours personnel s'inscrit bien dans cette continuité, puisque vous avez été associé à ces deux courants de pensée. Je ne vous le reproche pas ; c'est une réalité objective.