Un restaurateur, comme tout entrepreneur, vous dira que la meilleure façon d'augmenter les salaires, c'est d'augmenter son chiffre d'affaires. Il existe un outil – le ticket-restaurant – qui dessine un cercle vertueux, à la fois pour augmenter le chiffre d'affaires du restaurateur, mais aussi pour préserver le pouvoir d'achat de nos concitoyens : il a fait ses preuves et constitue d'ores et déjà un outil de relance, mobilisé avec succès par le Gouvernement – en témoigne la mesure visant à plafonner l'usage journalier du titre à 38 euros.
Force est de constater qu'au vu du prix moyen d'un déjeuner, de l'augmentation des prix dans l'alimentation et du contexte économique, il conviendrait de rehausser la valeur maximale du titre-restaurant. Aussi le présent amendement propose t-il de rehausser le montant maximum de la participation patronale au titre-restaurant à 7,50 euros, contre 5,55 euros actuellement. Cette mesure permettrait de revaloriser le pouvoir d'achat du salarié, tout en constituant un soutien efficace à l'activité des secteurs de la restauration et de l'alimentation.
Je souligne par ailleurs que les employeurs ont la liberté, et non l'obligation, d'accorder leur part patronale jusqu'au plafond d'exonération. En effet, l'attribution de cet avantage social et sa valeur sont fixées suite à une négociation entre les partenaires sociaux et l'employeur. L'objectif est donc d'obtenir un accord entre employeurs et salariés pour donner un coup de pouce en termes de pouvoir de restauration si le contexte financier et le climat social de l'entreprise le permettent.