Je partage les arguments du rapporteur général. Je précise – j'avais eu l'occasion de le faire lors de l'examen du précédent PLF et des lois de finances rectificatives relatives à la crise – que 94 % des salariés effectuant des heures supplémentaires sont couverts par le plafond de 5 000 euros. Ceux qui ne le sont pas relèvent de professions dans lesquelles le tarif horaire est très au-delà du coût moyen. Je ne suis pas convaincu que cela améliorerait l'attractivité de toutes les professions, comme cela est parfois imaginé. Le dispositif, tel que l'a présenté M. le rapporteur général, nous paraît équilibré et nous prônons le statu quo. J'émets donc un avis défavorable.