Ces amendements montrent l'utilité d'examiner le PLF en commission où nous pouvons réfléchir ensemble et travailler avant le passage en séance. J'avais en effet demandé des précisions afin d'éviter le risque de concurrence déloyale – voilà qui vous parle, madame Louwagie – entre les agriculteurs et les professionnels qui ont une activité industrielle et commerciale du même type. Vous vous accorderez sur le fait qu'entre le micro-bénéfice agricole et le micro-bénéfice industriel et commercial, on note des différences de fiscalité, ce pourquoi du reste vous avez déposé ces amendements. Il ne faudrait pas que la possibilité donnée aux exploitants agricoles d'inscrire ces revenus dans la catégorie des bénéfices agricoles ne conduise à pénaliser les autres professionnels exerçant les mêmes activités.
Je propose donc que ne soient classés dans les bénéfices agricoles que les revenus des actions de valorisation de l'environnement réalisées par les agriculteurs « sur le périmètre de leur exploitation », afin d'éviter une concurrence déloyale avec les professionnels exerçant ces activités. Du reste, la FNSEA est d'accord avec cette préoccupation. Ce sous-amendement propose un compromis juste et équilibré. C'est donc sous réserve de son adoption que je donne un avis favorable aux amendements n° 324 et suivants.