Je voudrais soutenir l'amendement de mon collègue Fuchs. Monsieur le rapporteur général, vous dites que le secteur a été accompagné pendant la crise, mais nous ne parlons pas ici de la crise sanitaire. L'apiculture fait face à des difficultés structurelles ; la demande reste forte : le secteur ne connaît pas de problème de débouchés mais de production. Des ruches entières disparaissent. Plusieurs jeunes de ma circonscription du Jura ont annoncé la semaine dernière l'arrêt contraint de leur activité à cause d'une absence totale de revenus.
Dans ce contexte, exonérer d'impôt des revenus inexistants ne représenterait pas un coût élevé pour le budget, monsieur le ministre délégué ; d'ailleurs, je suis d'accord avec le seuil de cinquante ruches retenu par l'amendement. J'insiste, la profession, notamment les jeunes, fait face à des difficultés importantes.