Les apiculteurs bénéficient déjà d'un régime fiscal particulier : leur imposition est très faible puisqu'elle n'est que de 16 %. L'idée est de faire comme en Allemagne car le dispositif qui y a été déployé donne des résultats.
Il est vrai qu'un nombre élevé d'apiculteurs cessent leur activité sans que des jeunes ne souhaitent les remplacer. Nous souhaitons favoriser le maintien non seulement de l'activité économique mais également du nombre d'abeilles. Ces dernières meurent de plus en plus et ce phénomène ne ralentira pas si personne n'est là pour les nourrir – cette année, on a dû nourrir une grande partie des ruches. Cette mesure profiterait à la fois à la biodiversité et à l'économie, le seuil retenu de cinquante ruches ciblant la pratique apicole amatrice.