Le débat qui vient de s'ouvrir, nous l'avons déjà eu à plusieurs reprises, en commission et dans cet hémicycle. S'il n'est évidemment pas question de remettre en cause l'existence des grands groupes – ce serait d'ailleurs impossible, quand bien même nous le souhaiterions –, force est de reconnaître que des sommes considérables se trouvent englouties dans les crédits d'impôt de recherche, dont il conviendrait peut-être de mieux contrôler la destination et quelquefois même les résultats, même si cela n'est pas facile, surtout dans le domaine de la recherche.
Par ailleurs, le CIR est indispensable à beaucoup de toutes petites entreprises. En Corse, je suis sollicité sans désemparer par de telles entreprises, par des chercheurs qui ne pourraient opérer sans lui.