Si nous insistons lourdement sur cette question à chaque débat budgétaire, ce n'est pas par plaisir de vous faire perdre du temps, ni parce que nous souhaitons être privilégiés : c'est parce que nous en avons assez de la situation économique et sociale désastreuse dans laquelle l'île se trouve.
Pour ma part, j'entends parler du problème corse depuis l'âge de 5 ans et je constate qu'il perdure. Peut-être serait-il utile de s'interroger un jour sur les meilleurs moyens de développer l'île et de la sortir des problèmes sociaux très lourds, multiformes, qui perdurent – sans préjudice des autres problèmes culturels ou autres. Ce que nous attendons, c'est que le pouvoir central prenne enfin conscience de la situation dans laquelle les divers gouvernements ont plongé la Corse pendant des décennies, et qu'il s'efforce de trouver des solutions adaptées en discutant avec les grands élus de l'île.