L'article 5 modifie l'article 238 quindecies du code général des impôts en portant le plafond des exonérations prévues de 300 000 à 500 000 euros et de 500 000 à 1 million d'euros. Toutefois, jusqu'à présent, ce plafond était apprécié à partir du seul actif immobilisé – c'est-à-dire le fonds de commerce – et non de l'actif circulant. Or tel qu'il est rédigé, l'article 5 crée la confusion : les stocks seront-ils désormais pris en compte dans le calcul de la valeur vénale de l'entreprise ?
Nous proposons ici de préciser que le plafond est apprécié en se fondant sur la notion d'actif immobilisé et non d'actif circulant, car le texte crée une incertitude qui posera des problèmes d'interprétation. Si les stocks sont désormais inclus, cela relativisera la portée du cadeau, affaiblira l'avantage, alors que jusqu'à présent, l'incitation permettait de fluidifier les cessions. La rédaction actuelle de l'article 5 va certes dans le bon sens pour ce qui est de la transmission des fonds en location-gérance, mais il serait dommage de faire un tel pas en arrière. J'attends donc une clarification de M. le ministre délégué.