La question du bornage est toujours aussi celle de la force, du dosage des incitations. Une courte durée a des effets puissants – parfois. Un crédit d'impôt d'une seule année peut ainsi agglomérer des dépenses que l'on souhaite voir rapidement engagées, notamment en matière de compétences, de formation : cela a un sens.
Pour vous dire la vérité, il n'aurait pas été scandaleux de porter la durée de la mesure à deux ans ; mais le choix d'une durée d'un an marque notre volonté d'accélérer en la matière, de chercher la plus grande efficacité – et non de poursuivre un but électoral, madame Dalloz.