Je reviens sur les arguments du rapporteur général concernant l'amendement défendu par Marie-Christine Dalloz. Il n'est pas logique de faire payer l'IFI sur un patrimoine brut, sans prendre en compte les différentes dépenses – le passif – qui y sont afférentes. Actuellement, la taxe d'habitation constitue un passif, tout comme la taxe foncière. Or, vous refusez leur déduction de la valeur du patrimoine. La valeur du patrimoine servant d'assiette à l'IFI est surévaluée, puisque vous refusez que le passif puisse en être déduit : au 1er janvier de chaque année, la taxe d'habitation est due pour les résidences secondaires. En fin de compte, l'IFI revient à un impôt sur l'impôt, ce que vous ne pouvez contester. Vous devez revoir ce dispositif, d'autant que la taxe d'habitation est encore plus injuste qu'auparavant puisqu'elle cible uniquement les résidences secondaires.