Nous n'avons pas présenté d'amendements sur le sujet car nous considérons que l'impôt a également des vertus redistributives. Nous aurons besoin d'argent pour instaurer des dispositifs au soutien du pouvoir d'achat, notamment celui des ouvriers qui connaissent des fins de mois difficiles en raison de la hausse des carburants.
Sur le fond, la différence de traitement entre ceux qui investissent dans des biens mobiliers et des actions qui sont intégralement exonérés d'impôt du fait du PFU, et ceux qui réalisent des investissements tout aussi productifs, puisqu'ils le sont pour l'agriculture, pose problème. Elle conforte l'image d'un président des riches, mais des riches de la finance et non de ceux qui font vivre nos territoires.