Je défendrai plusieurs amendements relatifs au transport aérien car, si la France est continentale, elle est aussi présente dans tous les océans : pour se rendre d'un point à un autre, il faut donc des avions !
Monsieur le ministre délégué, dans cette période de transition énergétique, il existe une profonde différence de traitement entre la fiscalité qui pèse sur le transport aérien et celle qui pèse sur le transport maritime. En effet, ce dernier bénéficie, depuis la loi de finances pour 2019, d'un système de suramortissement, c'est-à-dire d'une déduction fiscale lors de l'achat d'équipements « verts ». Ce mécanisme incitatif a été encore étendu ce matin, à l'article 8, par une disposition favorisant le transport maritime moins polluant. Le transport aérien, quant à lui, est actuellement l'un des secteurs les plus touchés par la crise et il doit faire face, en même temps, à une véritable révolution avec l'utilisation, notamment, du carburant gris.
Le meilleur moyen, à très court terme, est l'achat d'avions neufs, beaucoup moins polluants, notamment de l'Airbus A220, qui émet 20 % de CO