Pour satisfaire leurs obligations en matière de réduction de la consommation énergétique, les fournisseurs d'énergie doivent prouver à l'État qu'ils réduisent les émissions de CO
Or, dans leur comptabilité, ces subventions ne peuvent pas être amorties comme le seraient des subventions publiques. Ainsi, sur 100 euros de subvention que perçoit un agriculteur assujetti à l'impôt sur les sociétés au taux de 25 %, il n'en touchera que 75, puisqu'il en paiera 25 au titre de cet impôt. Si en revanche ces subventions étaient amorties sur trois ans, comme le permet l'article 42 septies du code général des impôts, le montant perçu serait supérieur. L'amendement vise donc, comme cela a déjà été proposé lors de l'examen du projet de loi de finances pour 2021, à étendre le régime d'étalement des subventions aux aides financières dont bénéficient les entreprises dans le cadre du dispositif des CEE.