Ces taxes sont aujourd'hui assises sur le nombre de passagers et la masse de courrier et de fret, donc sur des volumes. Si demain vous la percevez directement auprès des passagers, vous en changez totalement la nature. Je comprends bien quel serait l'intérêt des compagnies et de certains acteurs de passer par une taxation directe, mais on sait qu'ils en répercutent le montant sur le prix du billet, si bien que, pour eux, il s'agirait davantage d'une mesure de simplification que de défiscalisation. Il n'est pas nécessaire d'en passer par là.