À titre personnel, je soutiendrai ces amendements, qui posent fondamentalement la question de notre contrat social et de l'accompagnement de nos concitoyens les plus fragiles et les plus vulnérables, auxquels il ne faut pas infliger une double peine, en leur interdisant, en plus de la maladie chronique dont ils sont atteints, de pouvoir mener des projets et de se construire une vie.
Au-delà des questions de technique bancaire et assurantielle, notre code des assurances doit, de même que notre société s'adapte au vieillissement, aux pathologies chroniques et au handicap, inclure ces aspects de notre vie quotidienne, s'inscrire dans la « vraie » vie, ce qui suppose l'accompagnement des plus fragiles.
Je soutiendrai donc ces amendements et je suis très satisfait d'entendre qu'une mission d'information sera lancée pour évaluer et, surtout, pour faire évoluer les choses.