La relance fonctionne, et l'hypothèse de croissance de 4 % sur laquelle est construit ce budget semble crédible à la Banque de France et à l'INSEE. Avec la reprise de l'activité, nous pourrons commencer à réduire le déficit qui dépassera, c'est vrai, 220 milliards cette année, de 8,4 % à 4,8 % du PIB, ainsi que la dette de 116 % à 114 % du PIB. Vous savez combien le groupe Dem est attentif à ce déficit.
Ce budget de retour au taux ordinaire budgétaire est aussi un budget de poursuite de la relance et du soutien aux plus fragiles face à la crise. C'est tout le sens des amendements que nous avons adoptés, au premier rang desquels le bouclier tarifaire visant à protéger les ménages de la hausse des prix de l'énergie. C'est tout le sens, aussi, de l'amendement sur la défiscalisation temporaire des pourboires : adopté à l'initiative de notre groupe, il permettra de rendre plus attractifs les métiers de la restauration aujourd'hui sous tension.
Avec ce budget pour 2022, la majorité finalise les engagements pris au début de ce quinquennat en matière de réduction des impôts qui pèsent sur l'économie : une trajectoire de baisse de l'impôt sur les sociétés à 25 %, qui se poursuit dans un environnement fiscal assaini par la flat tax, et l'élargissement du bénéfice du taux réduit pour les petites entreprises, dont le seuil est passé de 7,6 millions à 10 millions d'euros. En outre, la taxe d'habitation a pu être totalement supprimée pour les ménages, réduisant ainsi les inégalités territoriales.