Monsieur le ministre, nous devons tirer les leçons de la pandémie de covid-19. Maintenir la souveraineté alimentaire de la France est un vrai choix politique. Or la balance commerciale agroalimentaire française est alarmante : elle est désormais excédentaire de 6,8 milliards alors qu'elle l'était encore de 13 milliards en 2012 ; on a aujourd'hui 123 % d'importations de denrées alimentaires, ce qui devrait tout de même nous interroger. Si on veut manger français, il faut produire et transformer français. Si nous souhaitons restaurer notre souveraineté alimentaire, il est indispensable de prendre des mesures fortes, à la hauteur de l'enjeu. Il faut impérativement aider l'agriculture française. La pérennisation du dispositif TO-DE est essentielle pour bon nombre de filières – le maraîchage, l'horticulture et l'arboriculture. C'est un amendement que nous défendons depuis plusieurs années. On ne peut pas toujours parler d'écologie et ne rien faire pour limiter les importations de denrées alimentaires. Nos agriculteurs ont besoin d'être compétitifs, il est important de voter cet amendement.