Il s'agit d'un amendement essentiel pour la recherche, et je remercie les services du ministère d'y avoir travaillé avec moi. Il concerne les comités de protection des personnes (CPP), instances auxquelles je m'intéresse depuis le début de la législature. Ces comités occupent une place majeure dans la recherche car tout projet de recherche impliquant la personne humaine, qu'il relève du domaine de la recherche interventionnelle ou non-interventionnelle, doit leur être soumis.
Une de mes propositions de loi, adoptée par notre assemblée, a permis de simplifier les procédures et de réduire les délais de réponse des CPP aux organismes de recherche : ils sont passés à trois mois contre six à dix mois auparavant.
Les membres des CPP et des comités d'éthique évaluent les dossiers bénévolement et il me paraît important de valoriser leur travail. C'est le but de ce long amendement par lequel je propose, en outre, de préciser les modalités d'agrément, de composition et de fonctionnement des comités d'éthique locaux chargés d'assurer l'évaluation de la dimension éthique des recherches non interventionnelles, de manière à garantir les conditions d'impartialité. Il rappelle également le principe de représentation des usagers.